Agile France, par Claude Aubry
1. Qui es-tu ?
J'ai rangé mes papiers aujourd'hui et j'ai retrouvé la déclaration de mon activité d'indépendant en 1994. Sur l'intitulé du formulaire URSSAF, c'est écrit "Claude Aubry, Consultant en génie logiciel". 20 ans après, je suis toujours consultant. Le génie logiciel, on n'en parle plus, il s'est dilué dans l'Agilité. Ce qui me va bien, Scrum et les méthodes agiles, c'est plus rock'n roll.
2. Agile France, pour toi, en deux ou trois mots ?
On se souvient de la première fois. Pour moi, c'était en 2007, ma première conférence vraiment agile. Ca s'appelait xpday à l'époque (j'ai encore le tee-shirt).
C'est à cette occasion que j'ai suivi l'atelier "Au secours mon processus s'étrangle", un jeu sur la théorie des contraintes, animé par Pascal van Cauwenberghe. Cela a été pour moi le véritable début des jeux agiles. Cette bouffée d'air frais, avec des jeux ou avec d'autres innovations, continue d'année en année à Agile France.
3. Une anecdote ?
L'anecdote, c'est que je suis en train de contribuer au buzz pour Agile France, alors que je ne vais pas y aller. Tout ça à cause de mon fils. Pendant Agile France, il part en long week-end en Angleterre et au Pays de Galles, où il assistera à la finale de la coupe d'Europe de rugby (à défaut de Toulouse, il soutiendra Toulon) et je lui ai promis de garder son basset hound (et les chiens ne sont pas admis à la conférence).
4. Pour toi, la meilleure des raisons de venir à Agile France, c'est...
Je suis très orienté Lean Startup en ce moment, alors je m'essaie à un bout de canevas pour Agile France. La proposition unique de valeur pourrait être "2 jours pour partager et apprendre entre agilistes pratiquants, sans merchandising".
L'originalité à exploiter ("unfair advantage") est à mon avis qu'Agile France est une conférence sans newbies et sans sponsors.
Et s'il faut une dernière meilleure raison pour venir, on la trouvera dans le programme concocté par les organisateurs.
5. Quelque chose à ajouter ?
Je conseille de prendre une petite laine, en particulier pour ceux qui viennent du sud. Sous les frondaisons, près du lac de la Porte Jaune, la fraîcheur est perceptible. Une année, lors du repas de midi en plein air, j'ai dû donner mon pull à Thierry Cros qui commençait à trembler de froid.